Après avoir décrit les nouvelles formes de conflictualité, les acteurs et leurs buts, l’étude du CHEM envisage les réponses possibles. Reposant sur six principes (cohérence, anticipation, adaptabilité, permanence, légitimation, résilience), les recommandations du groupe portent sur la révision du concept d’emploi des forces et sur de nouvelles aptitudes à acquérir (maîtrise de l’information, dispositif interministériel, etc.).
Quelles réponses aux nouvelles conflictualités ?
#1Jusqu’à présent, l’évolution d’une civilisation semblait aller de pair avec ses progrès technologiques. Si on ne peut nier une telle amélioration, résultant d’avancées techniques et humanistes, force est de constater que ce progrès génère également des confrontations alimentées par un certain pouvoir égalisateur des technologies, notamment celles de l’information et de la communication. Facilitant les échanges tous azimuts et sans contrôle préalable des contenus, elles rendent les agresseurs potentiels plus performants et les civilisations plus vulnérables aux idées et aux transferts de savoirs.
Enfin, elles constituent chez les « exclus » un des vecteurs par lequel ils perçoivent leur décalage par rapport aux pays développés.
Quelles sont ces nouvelles formes de conflictualité (1) que le progrès favorise ? Quels en sont les acteurs et leurs buts ? Quelles réponses la Défense peut-elle adopter pour y faire face ?
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