Les vulnérabilités liées à l’identité existent et se développent. Le nombre d’infractions liées à la criminalité identitaire augmente malgré les efforts de nos États. Elles sont devenues tellement courantes que plus personne ne s’en émeut. Les exemples sont quotidiens, multiples, et frappent de plein fouet notre société. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de maintien de l’ordre juridique, mais de défense de la civilisation moderne.
Identité et défense : vulnérabilité ou atout stratégique ?
Si l’identité est bien la principale vulnérabilité de notre époque, la biométrie devient désormais une composante indispensable de la défense de demain.
En 1999 puis en 2004, le Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines (DRMCC) (1) a été le premier département de recherche universitaire à prévoir et annoncer l’explosion universelle de la criminalité identitaire (2). Depuis, les chiffres nous ont donné raison.
Dans une enquête de juin 2009, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) (3) a estimé que 4,2 % des Français ont été victimes de la criminalité identitaire dans les dix dernières années (4). Dans la même enquête, 13,1 % des personnes interrogées comptent dans leur entourage une victime ayant subi une usurpation d’identité (5).
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