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  • Revue n° 728 Mars 2010
  • Centres d'études stratégiques aérospatiales - La base aérienne de théâtre

Centres d'études stratégiques aérospatiales - La base aérienne de théâtre

Mickaël Aubout, « Centres d'études stratégiques aérospatiales - La base aérienne de théâtre  » Revue n° 728 Mars 2010 - p. 121-122

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 énonce la nécessité pour la France d’être capable de projeter des moyens aériens « à 7 000-8 000 kilomètres en quelques jours, avec des moyens de commandement, de conduite, de détection et de contrôle aérien ». À la différence des précédents Livres blancs de 1972 et 1994, cette mention s’accompagne de la capacité de mettre en place « les bases aériennes nécessaires » à ce déploiement. Elle indique qu’être en mesure d’animer une plate-forme militaire en dehors du territoire national fait partie du « contrat opérationnel » de l’Armée de l’air. Contrairement à l’approche régimentaire qui consiste à déployer une unité constituée et les moyens de combat et de soutien associés, l’Armée de l’air s’appuie sur le principe de modularité qui consiste à construire la base de théâtre autour d’unités ou d’éléments d’unités variées issues du réseau national des bases aériennes à intégrer dans une infrastructure locale existante.

À l’aune des opérations conduites en Afghanistan depuis 2002, la base aérienne de théâtre confirme tout l’intérêt qu’il y a pour notre pays de pouvoir déployer des forces aériennes à proximité immédiate, voire au cœur, des zones d’engagement armé. Toutefois, implanter une structure de base aérienne au sein de régions parfois très éloignées, peu accessibles et pendant une période couvrant plusieurs années, correspond à un effort particulier. Il ne représente pas qu’un déploiement de moyens militaires mais, in fine, l’ajout d’un nouveau nœud au réseau des bases aériennes. Car, la base de théâtre n’est pas la projection d’une base sur une zone conflictuelle, mais bien la création d’une nouvelle entité qui s’ajoute aux bases permanentes installées sur le territoire national ou sur le territoire d’États liés à la France par des accords de défense et en complète le réseau.

L’évolution du contexte stratégique de la France et de sa politique de défense induit un changement dans les aires géographiques habituelles de déploiement. Dans ce nouvel environnement qui s’étend à des milliers de kilomètres de la France au cœur des continents, la base aérienne de théâtre représente pour les décideurs politiques un instrument déterminant de l’emploi de la puissance aérienne et, plus largement, militaire, au bénéfice des intérêts stratégiques de la France. Par sa complémentarité avec les bases prépositionnées, elle offre au réseau des bases aériennes une élasticité permettant la projection de forces et de puissance dans des zones vierges de toute présence militaire française.

La base aérienne de théâtre, générateur de puissance aérienne

Comme ses « homologues » métropolitaines, la base de théâtre a pour vocation première d’accueillir, reconditionner et projeter des moyens aériens. Plus que cela, sa proximité du théâtre d’opérations amplifie les aptitudes de permanence dans le ciel et la réduction des délais d’intervention. Elle est, à la fois, la genèse et l’épilogue de toute action aérienne. En tant qu’outil de combat, elle doit répondre aux exigences d’une opération aérienne spécifique en mettant en œuvre la puissance aérienne au sein d’un espace délimité. À titre d’illustration, affectée dès le départ à une opération déterminée, la base d’Entebbe en Ouganda fut spécialement implantée, de juin à septembre 2003, pour subvenir aux besoins en approvisionnement des unités de l’opération Artemis.

Dans le temps des opérations militaires, la base de théâtre appartient à la phase de l’action. La décision politique d’ériger une telle structure fait, le plus souvent, suite à une subite modification du contexte politique d’une zone géographique donnée. Liée à un contexte géostratégique précis, une base aérienne de théâtre n’a pas vocation à rester indéfiniment sur ou à proximité du théâtre d’opérations. Elle ne dure que le temps de l’opération et n’a qu’un caractère temporaire. Toutefois, la conjoncture peut se prolonger, comme c’est le cas pour la plate-forme de N’Djamena, qui opère dans le cadre d’une mission provisoire, l’opération Épervier, mais est entretenue depuis plus de vingt ans.

Un instrument diplomatique précieux

Véritable symbole de la présence militaire française, la base de théâtre participe à sa diplomatie par le biais des relations humaines et économiques qu’elle suscite. À l’exemple de Manas au Kirghizstan ou d’Entebbe en Ouganda, la base aérienne de théâtre constitue un site privilégié pour l’intégration des forces armées, tant à l’échelle interalliée qu’interarmées. L’Armée de l’air y opère ainsi avec des unités étrangères dans un cadre bilatéral, otanien ou européen.

Plus que toute autre installation aéroportuaire, la base de théâtre possède une réelle dimension politique. Du fait de son empreinte spatiale et de sa forte représentativité (militaire, humaine, économique), elle est un instrument de politique étrangère de premier plan et peut être perçue comme un élément temporaire du réseau diplomatique d’un pays.

Ainsi, tout à la fois outil de combat et levier diplomatique, la base aérienne de théâtre peut être considérée comme un instrument politico-militaire à géométrie variable. ♦

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