Le principal objectif de l'opération israélienne Paix en Galilée visait la destruction de l'appareil militaire et politique de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). De fait, son armée étant parvenue aux portes de Beyrouth, Menahem Begin, le Premier ministre israélien, a obtenu le retrait des fedayin de la capitale libanaise. Mais d'autres sont encore au Liban, dans le Nord et la Bekaa, alors même que les armées israélienne et syrienne occupent toujours ce pays. Très sérieusement ébranlée, la résistance palestinienne ne s'avoue pas vaincue. Sa direction est à la recherche d'une nouvelle stratégie.
L'auteur a retracé dans un ouvrage récent, Le Proche-Orient à la recherche de la paix : 1973-1982 (PUF), les aléas du conflit israélo-arabe dont le sort des Palestiniens constitue la trame. Après avoir rappelé les causes et fait le bilan de la guerre de l'été 1982, il tente de démonter, ici, les mécanismes complexes de l'OLP pour en éclairer le comportement actuel et faire apparaître l'étroitesse de la marge de manœuvre dont dispose son président, Yasser Arafat.