L'auteur reprend ici l'histoire fort embrouillée des diverses négociations qui ont eu lieu à Genève à propos des euromissiles. Cet article a été écrit avant la mort d'Andropov (Président du Praesidium du Soviet suprême de l'URSS) mais, ses conclusions restent valables.
Genève : la logique de l'échec
Comme cela était prévisible, les négociations de Genève sur les armes nucléaires intermédiaires se sont achevées sans que les Soviétiques et les Américains ne parviennent à un accord (1).
Conformément à la double décision de l’OTAN, du 12 décembre 1979, le déploiement d’euromissiles américains a débuté en Europe.
La double décision est inspirée par une philosophie mixte de maîtrise des armements et de dissuasion. Ce sont les deux piliers qui assurent la paix en Europe. Ils ne sont pas antagonistes mais complémentaires. En 1979, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’OTAN avaient conclu que « la meilleure façon de servir les intérêts globaux de l’Alliance serait de suivre les approches parallèles et complémentaires de la modernisation des TNF (2) et de la limitation des armements… ».
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