La pensée militaire à l'étranger - Enseignements du passé ; La guerre de Corée ; Perspectives
L’étude du passé apporte-t-elle des enseignements qui puissent servir à guider notre action dans le présent ? ou bien tout événement comporte-t-il un tel caractère de nouveauté que les précédents perdent toute valeur à son égard ? On peut philosopher là-dessus. Les historiens n’en continuent pas moins leurs recherches, dont ils s’appliquent à généraliser les conclusions : les monographies aboutissent à des synthèses.
C’est ainsi que la Revue Militaire suisse consacre presque tout son numéro de novembre et la moitié de celui de décembre à l’arme blindée et aux limites de son emploi en pays helvétique, tandis que le major Melchior, professeur à l’École de guerre de Belgique, expose dans l’Armée et la Nation de novembre par le jeu de quelles causes la doctrine offensive qui caractérisa les campagnes de Pologne et de France a subi, au cours de la dernière guerre, un renversement total (pages 17-18) et qu’à la Royal United Service Institution, le général de brigade Chapman traite de l’influence de cette même guerre sur la conception du char (J. R. U. S. I., fév. 7-65).
« Que doivent être à l’heure actuelle les forces aériennes d’une petite nation ? » Le général Chassin l’explique dans la R. M. S. de mars (116-130) entre un article du colonel Primault sur « l’aviation dans le cadre de notre défense nationale » et un autre du major Henchoz sur « l’aviation dans nos manœuvres » (105-115 ; 131-8). Sur l’aviation de bombardement atomique américaine « petite, compacte, aérodynamique, efficace », quelques pages de M. Auber avaient ouvert le numéro de janvier (p. 1-5).
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