L'auteur nous a fait part, en mai 1985, de ses réflexions sur la paix et la guerre israélo-arabes et il a la caractéristique de ne pas mâcher ses mots. Il le montre encore dans cet article en nous donnant son opinion sur la résolution 3379 des Nations unies, dont on peut effectivement se demander le bien-fondé, venant d'une organisation chargée de résoudre les conflits et de promouvoir la paix !
La résolution 3379 des Nations unies : le sionisme est-il un racisme ?
Abba Eban, un ancien ministre des Affaires étrangères d’Israël, qui avait souvent représenté son pays aux Nations unies, a dit un jour que « l’organisation internationale serait disposée à voter n’importe quelle résolution, y compris déclarant que la terre n’est pas ronde, si les Arabes étaient persuadés que cela nuirait à Israël ».
L’affirmation est imagée, mais à peine exagérée. Les Nations unies, grâce à la majorité automatique arabo-soviéto-tiers mondiste qui y dicte sa loi, ont en effet, au cours des dernières décennies, voté les textes les plus iniques, les plus injurieux pour Israël… et pour d’autres pays occidentaux. Elles se sont souvent abstenues d’inquiéter les auteurs d’actes d’agression et de terrorisme flagrants, mais ont condamné les victimes quand elles recouraient à la légitime défense contre ces crimes. Les Nations unies ont ainsi gaspillé le temps et l’argent des États membres, et dilapidé le capital moral d’une organisation qui devait incarner la conscience internationale, se ravalant au rang du « machin » qu’a accablé, avec mépris, le général de Gaulle.
C’est sur le terrain du conflit arabo-israélien que les Nations unies ont atteint le sommet de l’arbitraire et du parti pris. Elles ont consacré à ce problème beaucoup plus de temps qu’à n’importe quel autre : la faim, la pauvreté, la lutte contre les maladies, les violations des droits de l’homme, les génocides, le danger nucléaire.
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