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  • Revue n° 580 Octobre 1996
  • Le Traité de Rarotonga

Le Traité de Rarotonga

Gaston Flosse, « Le Traité de Rarotonga  » Revue n° 580 Octobre 1996 - p. 103-112

Les expérimentations nucléaires françaises dans le Pacifique Sud sont terminées, la France a signé le traité de Rarotonga et ses protocoles instituant une zone dénucléarisée dans cette région du monde. L'auteur, président du gouvernement de la Polynésie française, nous conte les étapes qui ont conduit la France ­jusqu’à la signature de ce traité, après avoir achevé les expérimentations nécessaires à la garantie qualitative de notre dissuasion nucléaire.

Mandaté par le président de la République M. Jacques Chirac, j’ai signé, au nom de la France, le 25 mars à Suva (Fidji), le traité de Rarotonga. Cette signature par un polynésien attestait, d’une part, la volonté de la France de respecter ses engagements de mettre fin définitivement à ses expérimentations nucléaires dans le Pacifique Sud ; elle confirmait, d’autre part, la volonté de la France de restaurer de très anciennes relations de confiance et d’amitié avec les pays regroupés au sein du Forum du Pacifique Sud, mais aussi avec les pays du bassin du Pacifique tout entier. Les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni ont apposé ce même jour, à côté de la France, leur signature au bas de ce document capital. En s’associant dans ce geste, ces trois grandes nations ont progressé ensemble sur le chemin de la non-prolifération et du désarmement nucléaire.

De l’opposition au nucléaire français dans le Pacifique

Le nucléaire fait peur, c’est une évidence. À Wellington comme à Canberra, on conçoit l’implantation du CEP en Polynésie comme de la provocation. Les sentiments pacifistes sont prononcés en Nouvelle-Zélande ; son isolement géographique dans l’hémisphère Sud lui paraît une garantie contre toute agression militaire extérieure. Ce pays étant l’allié et l’ami de la France, on se persuade aussi à Wellington que les protestations officielles émises contre la décision d’implanter le CEP en Polynésie aboutiront à faire changer la position du gouvernement français. On écoute, bien sûr, mais sans les entendre, les arguments invoqués par le général de Gaulle ou son ministre des Armées Pierre Messmer, sur la nécessité pour la France de se doter d’une force de dissuasion nucléaire afin d’empêcher les affres que le territoire national eut à connaître en 1914-1918 et en 1939-1945. Société très religieuse, la Nouvelle-Zélande entend se lancer dans une croisade d’un type nouveau. Sont présents dans les esprits les divers accidents qui ont eu lieu en Micronésie et en Australie. Dans un premier temps, les pressions diplomatiques s’exercent de façon bilatérale autant que dans l’enceinte de l’Onu.

Plus modérée que la Nouvelle-Zélande, l’Australie soutient néanmoins les démarches de sa voisine. Dans le même temps se tient à Wellington en 1971 la première conférence de l’organisation régionale des pays du Forum du Pacifique Sud.

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Plan de l'article

De l’opposition au nucléaire français dans le Pacifique

Le 16e sommet du Forum et le traité de Rarotonga

Suspension et reprise des expérimentations françaises

L’adhésion de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni au traité

 
 

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