Libre opinion - Le différend israélo-arabe : les territoires contre la paix ?
Les États arabes ont réitéré une nouvelle fois, lors de leur sommet du Caire en juin 1996, le principe sur lequel ils fondent leur exigence d’un retrait d’Israël du Golan, de Judée-Samarie et d’une partie de Jérusalem : « les territoires contre la paix ».
Selon une exégèse courante formulée notamment par les médias et les chancelleries, ce principe serait « induit » par la résolution 242 des Nations unies, adoptée après la guerre des Six Jours en 1967. Selon une interprétation arabe de cette résolution, elle appellerait Israël à évacuer les territoires occupés pendant cette guerre. Pour déterminer si cette interprétation est fondée et si l’axiome arabe, « les territoires contre la paix », est réellement basé sur une recommandation de la communauté internationale, il est instructif d’examiner ce que dit cette résolution, ce qu’elle ne dit pas et pourquoi et comment elle a été adoptée.
Une simple querelle de mots ?
Le Conseil de sécurité a effectivement, le 22 novembre 1967, adopté un texte sans cesse invoqué depuis près de trente ans, et qui se révèle aujourd’hui encore d’une actualité « brûlante ».
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