Études et enquêtes - La pensée militaire à l'étranger : Rétrospective ; Chine et Corée ; De part et d'autre du rideau ; Évolution des armes – l'ère atomique – défense civile et soins médicaux ; Vers une nouvelle guerre ou vers la paix universelle ?
Nous laisserons de côté la première découverte de l’Amérique par les Vikings, quatre ou cinq siècles avant Colomb (US. NIP, janvier, 65-72) ; nous laisserons de côté l’évocation des recherches qui, en perfectionnant le chronomètre, favorisèrent, au xviiie siècle, les progrès de la grande navigation (US. NIP, mars, 303-9). « Churchill, Premier Lord de l’Amirauté, 1911-1915 » nous amène au seuil de la première guerre mondiale, où la flotte britannique lui a dû d’entrer, non seulement toute groupée après la revue de juillet 1914, mais dotée, avec le concours de lord Fisher, du croiseur de bataille et de la chauffe au mazout (US. NIP, janvier, 19-27).
Churchill encore en août 1941, se rencontrant avec Roosevelt à bord du croiseur Augusta pour aviser aux moyens de conjurer le péril hitlérien ; incidemment aussi pour le mettre en garde contre une menace japonaise dans le Pacifique. Quand ils se reverront, il y aura eu Pearl Harbour (US. NIP, avril, 389-397).
En juin, l’Allemagne, rompant l’accord d’août 1939, s’était lancée contre la Russie dont la non-intervention lui avait permis d’écraser si rapidement la Pologne (MR, décembre, 20-31) et qui n’avait pas manqué d’intervenir ensuite pour le partage des dépouilles. Mais entre l’U. R. S. S. et ses nouveaux alliés, la Pologne, point de départ du conflit, devenait un brandon de discorde : question des frontières ; question de la reconnaissance du Gouvernement réfugié à Londres ; question du régime politique à instaurer. L’amiral Standley, alors ambassadeur des États-Unis à Moscou, montre comment le mystérieux massacre de la Forêt de Katyn, imputé aux Russes par la radio de Goebbels et sur lequel les Polonais de Londres demandaient à la Croix-Rouge d’ouvrir une enquête, fournit au Kremlin prétexte à cesser toutes relations avec eux, pour ne plus reconnaître que « l’Union de Patriotes », plus tard rapatriée, à la suite de l’Armée Rouge, sous le nom de « Gouvernement de Lublin, » afin d’installer le Communisme en Pologne (US. NIP, octobre, 1053-1065).
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