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  • Revue n° 595 Février 1998
  • Après Madrid, Amsterdam, Luxembourg... la France, l'Europe et l'Otan

Après Madrid, Amsterdam, Luxembourg... la France, l'Europe et l'Otan

Francis Gutmann, « Après Madrid, Amsterdam, Luxembourg... la France, l'Europe et l'Otan  » Revue n° 595 Février 1998 - p. 3-10

L’Europe est nécessaire à la France et elle ne peut se faire sans elle. L’Europe, ajoute-t-on souvent, a besoin de l’Otan avec son organisation militaire. La conclusion dès lors pour beaucoup s’imposerait d’elle-même : la France ne peut rester plus longtemps absente de cette organisation militaire. Pourtant, après Madrid et Amsterdam, il est permis de se demander si cette conclusion, et même certaines de ses prémices sont aussi évidentes qu’il pourrait paraître, en particulier si l’on prend en compte un certain nombre d’évolutions récentes.

L’Otan primant l’Europe ?

Les États-Unis ont été favorables à la construction européenne aussi longtemps que celle-ci servait le renforcement du bloc occidental face au bloc soviétique. Ils portent à présent sur elle un regard différent. Déjà, les années passant, ils avaient commencé de voir en elle un concurrent économique gênant. À présent, grisés par ce qu’ils considèrent comme étant leur victoire avec ce vide que laisse devant eux la disparition de l’Union soviétique, forts au surplus de leur bon droit dans l’esprit missionnaire que leur a légué Wilson, ils ne peuvent accepter que l’Europe ait un rôle qui lui soit propre, au risque de constituer un trouble-fête. Au reste, l’affaire yougoslave les a convaincus de l’incapacité de l’Union à assurer la stabilité de l’Europe elle-même. C’est donc à l’Otan plus que jamais qu’il incombera de veiller à cette dernière sous leur égide.

Il n’y a pas que les États-Unis à estimer que l’Otan doit prendre le pas sur l’Union européenne. Il en va de même de plus en plus d’un certain nombre de pays d’Europe de l’Est. Voici plus de sept ans qu’ils attendent de savoir comment rejoindre la Communauté, mais qu’ils n’obtiennent pas de réponses concrètes. Sans doute le président Mitterrand, fin 1989, tout en soulignant l’unité de destin de tous les peuples d’Europe, avait-il esquissé l’idée d’une confédération au sein de laquelle les uns et les autres pourraient se retrouver à l’issue de cheminements différents correspondant à la diversité des situations. Cependant, personne n’avait voulu de cette idée et la France elle-même y avait renoncé. Il n’existait qu’une formule acceptable et ce devait être Bruxelles. Comme, en même temps, il ne fallait pas que l’élargissement pût affaiblir la construction européenne, les Européens de l’Ouest imaginèrent Maastricht. Vu par les peuples de l’Est, Maastricht a surtout été perçu comme une ceinture de sécurité dont la CEE se dotait pour se prémunir contre le choc de leur libération. Tandis qu’à Bruxelles ou ailleurs les discussions se poursuivaient, ils restaient à la porte.

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L’Otan primant l’Europe ?

Fragilités européennes

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