L'auteur, spécialiste des questions proche-orientales, ne manque pas d'assurer notre information au fur et à mesure des évènements qui se déroulent dans une des régions les plus tourmentées du globe. Il nous montre les difficultés pour aboutir à un processus de paix viable entre Israël et l'État palestinien, d'autant plus que chaque jour apporte son lot de troubles : ceux du mois de décembre sont particulièrement préoccupants.
L'État palestinien ou l'interminable négociation ?
Dans l’histoire du Proche-Orient, la signature du mémorandum de Wye Plantation le 23 octobre 1998 marque le point de départ d’une nouvelle épreuve de force entre Palestiniens et Israéliens. En effet, cet accord annonce le début de négociations décisives portant sur le « statut définitif » des territoires occupés. Au fond, c’est la question même de l’avenir de la Palestine qui est en jeu. Bien entendu, chacune des parties est en droit d’afficher ses ambitions. Cependant, les présenter comme les conditions sine qua non d’un règlement augure mal de la suite du processus.
Partant, il semble opportun de focaliser la lumière sur l’idée de l’établissement d’un État palestinien, adoptée par l’Assemblée générale de l’Onu depuis 1947, et celle de négociations portant sur le « statut final » de territoires occupés acceptée par les deux partenaires de l’accord d’Oslo en 1993.
L’option du partage
Contre l’escalade de la violence en Palestine, le Royaume-Uni, puissance mandataire, décidait, en avril 1947, de porter la question devant l’Organisation mondiale. Outre sa demande pour que la question palestinienne soit examinée par l’Assemblée générale à sa prochaine session ordinaire, le gouvernement britannique réclamait la convocation immédiate d’une réunion extraordinaire afin de constituer une commission spéciale et lui donner mandat d’établir une étude préliminaire que l’Assemblée pourrait examiner à sa session ordinaire.
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