La progression parallèle des deux grands partis italiens, la Démocratie-chrétienne et le Parti communiste, aux élections législatives du 21 juin n'a pas permis l'alternance au pouvoir et rend difficile dorénavant tout gouvernement au centre. Comment gouverner dans ces conditions ? Selon l'auteure, spécialiste des problèmes italiens à la Fondation nationale des sciences politiques, les partis pourraient s'orienter vers la recherche d'un accord sur un certain nombre de grandes options et affirmer leur volonté de résoudre avant tout la crise économique qui sévit depuis cinq ans. Mais le Parti communiste, s'il ne participe pas au gouvernement, consentira-t-il à cautionner pareille formule de démocratie contractuelle ?