Voulue par la France dès les années 50, concrétisée sous l’impulsion du général de Gaulle, notre dissuasion nucléaire est une réalité depuis déjà quarante ans. Incontestée durant toute la guerre froide, elle fait toujours aujourd’hui l’objet d’un consensus, dans un environnement stratégique lourd d’incertitudes et de risques. Pour autant, sa pertinence ne saurait être considérée comme démontrée une fois pour toutes.
Dissuasion
Voulue par la France dès les années 50, concrétisée sous l’impulsion du général de Gaulle, notre dissuasion nucléaire est une réalité depuis déjà quarante ans. Incontestée durant toute la guerre froide, elle fait toujours aujourd’hui l’objet d’un consensus, dans un environnement stratégique lourd d’incertitudes et de risques. Pour autant, sa pertinence ne saurait être considérée comme démontrée une fois pour toutes. Il est donc légitime et nécessaire d’examiner régulièrement les questions suivantes :
– notre doctrine est-elle adaptée à la réalité des menaces ?
– l’effort financier consenti en faveur des forces nucléaires est-il dimensionné au bon niveau ?
– ne faut-il pas débattre davantage autour de la dissuasion ?
Une doctrine tenue à jour
Notre doctrine, dont le président de la République a exposé l’essentiel à l’occasion de diverses interventions, est bien vivante. Elle s’appuie sur des travaux de réflexion récents, qui ont bien pris en compte les réalités du monde d’aujourd’hui et ne se sont pas bornés à replâtrer les concepts de la guerre froide.
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