En passant en revue l’histoire récente de la malveillance à l’insécurité, on montre l’importance d’une culture globale de la sécurité qui associe sans solution de continuité les différents acteurs de la sécurité qui sont engagés dans la sécurisation du quotidien des Français.
Psychoses d’hier, stratégie du lendemain
Yesterday’s psychoses: tomorrow’s strategy
Through his review of malevolence and insecurity in recent history, the author shows the importance of an overall security culture that brings together the many players who are committed to ensuring day-to-day security for the French population.
Le développement d’une civilisation de l’instant et du mouvement depuis la fin du XIXe siècle soumet nos sociétés à de nouveaux champs de risques et de menaces. Si en quelques heures nous traversons la planète, que nos économies et industries se développent, ce ne peut être que sous la protection de modèles complexes d’assistance et de surveillance. La fluidité et la vitesse finissent même par prendre le pas sur la perception des risques. De plus, la mondialisation nous oblige à relever les signaux faibles, afin d’éviter une globalisation des menaces. Et les dangers sont d’autant plus importants qu’ils peuvent affecter en chaîne des domaines d’activités vitales pour la société. Dans ce flot permanent, les perturbateurs n’ont aucune peine à s’infiltrer.
À un moment où les décideurs politiques sont confrontés à « un puzzle planétaire », une fois la surprise passée, comment relever le défi et définir une « stratégie du lendemain » ?
Malveillance : une réalité comptable ? (1)
L’une des premières interrogations concerne l’amplitude que l’on veut bien donner aux actions de malveillance. Y a-t-il progression ou s’agit-il d’une multiplication des formes d’actes dans le mouvement planétaire ? Les actes d’hier sont-ils comparables à ceux d’aujourd’hui ?
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