Institutions internationales - À Buenos Aires le climat n'était pas serein - Le forum Asie-Pacifique sous surveillance de Pékin - De l'euro à l'Europe des régions ? - Recette pour la consomption de l'État et de la nation
Suivre les méandres des institutions internationales revient à tenter de saisir l’ombre du droit. Plus notre monde se montre vétilleux d’un formalisme abstrait, moins le citoyen se trouve réellement assuré dans ses aspirations fondamentales. Quand l’État fait défaut, la loi, aussi internationale soit-elle, n’est qu’un mirage. Alors s’imposent des intérêts étrangers à nos traditions et contraires au bien commun.
À Buenos Aires le climat n’était pas serein
Dès le départ de ces réunions sur la pollution atmosphérique, nous en avions annoncé l’échec (1). La conférence de Buenos Aires, qui s’est tenue à la mi-novembre, ne nous aura pas démenti : le seul acte tangible qu’elle aura enregistré est la signature par les États-Unis du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un paraphe, point c’est tout, car Washington a aussitôt fait savoir que « dans une période d’agitation financière mondiale » il ne pouvait être question de mettre en application les résolutions auxquelles il souscrivait pour le principe.
La conférence a finalement dû se contenter de dresser le catalogue des sujets qui seront abordés (avec succès ?) à l’avenir. Je ne sais si vraiment le climat terrestre se détériore, mais manifestement le temps voulu lui est consenti avec de surcroît l’appui des dérives idéologiques de l’heure.
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