Marine - SIC marine et commandement opérationnel : d'ACOM à SIC 21
Sans une organisation ni des moyens destinés à la circulation des informations et des ordres (command and control), une chaîne de commandement opérationnel ne peut plus conduire efficacement des forces engagées dans une opération militaire. Comme les autres armées, la marine met donc en œuvre depuis de nombreuses années des systèmes d’information et de commandement (SIC) dont la famille ACOM (Aide au commandement opérationnel à la mer) constitue la dernière version. Cependant, l’évolution de l’organisation du commandement opérationnel, un besoin accru d’informations de la part des différents échelons de décision et enfin l’apparition de nouvelles technologies imposent de définir dès maintenant les caractéristiques du futur SIC de la marine.
Les besoins résultant de l’organisation du commandement opérationnel
Outre le niveau politique, la chaîne de commandement opérationnel des forces comporte trois niveaux de décision: stratégique, opératif et tactique.
Relevant du domaine stratégique, le commandement opérationnel délègue généralement le contrôle opérationnel des forces engagées à un commandant de théâtre qui dispose d’un état-major pour planifier et commander l’ensemble des opérations dans le théâtre. Cela constitue l’échelon opératif. Conformément à sa politique de défense, la France veut pouvoir assurer le commandement d’une opération internationale de ce niveau. Elle doit donc se doter de systèmes de commandement et de communication pour soutenir un tel poste dans un cadre interarmées et multinational.
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