Institutions internationales - Les assises du programme Eurêka - Les difficultés du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) - Le Forum des États du Pacifique Sud
Convenait-il de donner tant d’importance au 10e anniversaire des Accords d’Helsinki ? Et surtout que convient-il de retenir de cette conférence hormis l’entrée sur la scène internationale du nouveau chef de la diplomatie soviétique, Edouard Chevarnadze ? On s’est plu à louer sa modération lorsqu’il est monté à la tribune et son air affable le reste du temps. Des propos exclamatifs que nous avions déjà entendus en début d’année au sujet de M. Gorbatchev.
Le ministre soviétique des Affaires étrangères ne pouvait évidemment pas manquer l’occasion qui lui était offerte d’insister sur les intentions pacifiques du Kremlin alors que de nombreux pays neutres ou non alignés d’Europe participaient à ce forum. C’est probablement l’un des mérites de la Conférence d’Helsinki que d’avoir accueilli les petites nations. Comme nombre d’entre elles sont rongées par le pacifisme, M. Chevarnadze fut naturellement tenté d’en faire sa clientèle. Du coup, le secrétaire d’État américain. George Shultz, se vit contraint à la riposte… Dix ans après la signature de l’Acte final, l’heure n’était plus aux congratulations et l’on peut s’interroger sur les conclusions qu’en auront tirées les participants.
Les assises du programme Eurêka
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