Défense à travers la presse
Parce qu’il a plu un jour à La Bruyère de me signaler à l’attention de tous comme un lecteur attentif et ne faisant nul mystère de ses sources, bien au contraire, me voici en charge de cette rubrique où mes penchants sont appelés à s’exprimer sans réserve. Pour avoir été parfois son commensal à Chantilly où il était précepteur du duc de Bourbon, Jean de La Bruyère, soucieux de rendre au public ce qu’il lui avait prêté, m’accorda l’avantage de paraître dans son « Who’s who », assez curieusement intitulé « Les caractères » avec cette mention : « Hérille, soit qu’il parle, qu’il harangue ou qu’il écrive, veut citer…
Ce n’est ni pour donner plus d’autorité à ce qu’il dit, ni peut-être pour se faire honneur de ce qu’il sait : il veut citer ». Force m’est donc de prendre le licol, pardon, les besicles que m’a aimablement façonnées Spinoza.
Les sujets concernant la défense n’ont pas fait défaut cet été, qu’il s’agisse de la mésentente des Alliés européens au sujet du futur avion de combat, de l’anniversaire de Hiroshima ou de celui des Accords d’Helsinki, mais tous, il faut bien en convenir, ont été quelque peu rejetés dans l’ombre par l’affaire du Rainbow Warrior.
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