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  • Revue n° 037 Juin 1947
  • Diplomatique - Après Moscou - Les relations anglo-soviétiques - Difficultés et chances de l'Italie

Diplomatique - Après Moscou - Les relations anglo-soviétiques - Difficultés et chances de l'Italie

Maurice Pernot, « Diplomatique - Après Moscou - Les relations anglo-soviétiques - Difficultés et chances de l'Italie  » Revue n° 037 Juin 1947 - p. 854-859

La Conférence des quatre ministres des Affaires étrangères ouverte le 10 mars 1947 à Moscou a tenu sa dernière séance le jeudi 24 avril. Elle s’était donnée pour tâche d’arrêter les conditions d’un traité de paix avec l’Autriche et de déterminer les principes d’un accord sur le régime politique et économique à instaurer en Allemagne. Les débats qui ont duré quarante-cinq jours et qui furent parfois très orageux n’ont abouti à aucun résultat. Comme nous l’avions fait prévoir dans notre précédente chronique, la solution du problème autrichien s’est heurtée à la prétention soviétique – jugée inadmissible par les gouvernements occidentaux – de considérer comme « biens allemands » les entreprises que les Allemands s’étaient appropriées après l’Anschluss et pendant l’occupation. D’autre part, la revendication yougoslave sur une partie de la Carinthie, soutenue par Moscou, a été rejetée par la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis, qui défendent l’intégrité du territoire autrichien. Finalement, il a été convenu qu’une commission quadripartite se réunirait à Vienne le 12 mai pour examiner les points de désaccord.

On avait divisé le problème allemand en un certain nombre de questions : organisation politique, unité économique, frontières, réparations, démilitarisation, dénazification du peuple allemand, statut de la Sarre, statut de la Ruhr. L’accord n’a pu se faire sur aucun de ces points. Dès le 1er avril 1947, le général Marshall avait attiré l’attention de ses collègues sur un grave défaut de méthode. « Nous ne pourrons jamais aboutir à un accord véritable – observait le secrétaire américain – si nous opérons sur la base d’un ultimatum ou de positions immuables. » La délégation soviétique déclare : « Nous n’accepterons le principe de l’unité économique que si vous nous laissez prélever des réparations sur la production courante. » La délégation française subordonne la solution de trois problèmes essentiels (unité économique, niveau de production industrielle, réparations) à un arrangement préalable sur l’exportation du charbon. Au jugement de M. Marshall, tout effort de conciliation est paralysé par de telles injonctions ; l’issue négative de la Conférence de Moscou semble bien avoir donné raison au chef du Département d’État.

Le droit de l’Union soviétique aux réparations allemandes est unanimement reconnu : en aucun pays, les dévastations, les prélèvements, les déportations et les massacres n’ont atteint le niveau qu’ils ont atteint en Russie. Mais si la Russie se paie sur la production courante de l’industrie allemande, tandis que la Grande-Bretagne et les États-Unis continuent de ravitailler l’Allemagne, ce sont les puissances anglo-saxonnes qui paieront les réparations dues par l’Allemagne à la Russie. D’un autre côté, les Américains répudient toute politique qui « maintiendrait l’Allemagne à l’état de taudis surpeuplé ou d’asile pour indigents » ; ils veulent que l’Allemagne emploie ses ressources « à la reconstruction du réseau commercial dont dépend la prospérité de l’Europe ».

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Après Moscou

Les relations anglo-soviétiques

Difficultés et chances de l’Italie

 
 

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