L'armée française est en crise, et surtout bien seule face aux défis qu'il lui faut surmonter : contraintes budgétaires, redéfinition de ses missions, révision de ses alliances. Le soutien de la Nation lui est plus que jamais indispensable, et pour cela le Parlement doit reprendre la place qui lui est dévolue depuis 1815 dans le domaine de la guerre, y compris sous l'emprise de la Constitution de la Ve République et de son article 35.
Je veux savoir pourquoi je me fâche ! (T 919)
Je veux savoir pourquoi je me fâche !
The French army is in crisis, and especially alone with the challenges it must overcome: budget constraints, redefining its missions, revising its alliances. The support of the Nation is more than ever indispensable to him, and for that the Parliament must take back the place which is devolved to him since 1815 in the field of the war, including under the influence of the Constitution of the Fifth Republic and its Article 35.
L’armée française est seule.
Seule sur les théâtres africains où ses alliés européens brillent par leur absence, seule également parce que mal entourée dans ces Pays baltes où elle se demande ce qu’elle fait au contact des Russes – et eux aussi – pour la première fois depuis 1812, tandis qu’elle célèbre en même temps qu’eux le 75e anniversaire du Normandie-Niémen.
Seule face à des industriels qui lui refourguent du matériel trop gros, trop lourd, trop gourmand en carburant et en munitions pour espérer un jour rejouer cette guerre de rezzou qui a stupéfié, lors de Serval, jusqu’au Pentagone et la RAND, cénacles où la France compte pourtant peu d’admirateurs et encore moins d’amis (voir RDN n° 777, « La Guerre des Français », février 2015).
Il reste 90 % de l'article à lire