
Le 11 juillet 2017, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb confirme devant l’Assemblée nationale la création d’une task force nommée « Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme », d’un Centre national de contre-terrorisme (CNCT) ainsi que la nomination d’un coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. Ces décisions répondent certes à l’urgence de rationaliser la lutte antiterroriste. Mais elle résulte surtout d’une tradition bien française consistant pour une nouvelle majorité au pouvoir à réformer une administration, afin d’y imprimer sa marque et d’en confirmer le contrôle.