À la veille du Sommet, voici une analyse nécessaire de la situation en Europe du Sud-Est. Les États des Balkans sont confrontés à des difficultés internes sociales et économiques similaires. Dans le même temps, ils sont au cœur de nombreuses alliances stratégiques impliquant la Chine, la Russie, la Turquie, les pays du Golfe, les États-Unis et l’Union européenne.
Entre alliances stratégiques et questions internes, quelle place pour l’Europe du Sud-Est ? (T 1002)
Between strategic alliances and internal issues, where does South-East Europe fall?
On the eve of the Summit, here is a necessary analysis of the situation in South East Europe. The Balkan states face similar social and economic internal challenges. At the same time, they are at the heart of many strategic alliances involving China, Russia, Turkey, the Gulf countries, the United States and the European Union.
Note préliminaire : Ceci est une version développée de l’intervention de l’auteure lors du séminaire fermé Ipse/RDN du 24 avril 2018, intitulé « Positionnement des acteurs internationaux et leviers stratégiques dans l’Europe du Sud-Est ».
Àl’heure où les États-Unis se sont retirés de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien (signé en juillet 2015), alors que la Russie tente de marquer le pas en s’affichant sous la forme d’un trio inédit avec Israël et la Serbie dont les Présidents des deux derniers États assistaient aux commémorations du 9 mai, le Jour de la Victoire, comment analyser la position adoptée par la Serbie – allié historique de la Russie – sur l’échiquier international et notamment à l’égard de la région du Sud-Est européen ?
Essayons dans cette synthèse de ne pas faire montre d’angélisme à l’égard de la région considérée et d’étayer les questions essentielles qui la hantent.
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