Les États ne peuvent mettre en place une lutte efficace contre le terrorisme international qu’en coopérant. Il y a une prise en considération de cet enjeu, au sein d’organisations intergouvernementales, régionales ou même internationales.
Enjeux de la lutte contre le financement du terrorisme et de la criminalité organisée en Europe (T 1286)
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States can only set up an effective fight against international terrorism by cooperating. There is a consideration of this issue, within intergovernmental, regional, or even international organizations.
Les États ne peuvent mettre en place une lutte efficace contre le terrorisme international qu’en coopérant. Il y a une prise en considération de cet enjeu, au sein d’organisations intergouvernementales, régionales ou même internationales (1).
L’Union européenne (UE) effectue des recommandations et fixe les objectifs vers lesquels les États-membres doivent tendre. En proposant de lutter contre une utilisation de capitaux criminels les institutions européennes espèrent bloquer l’approvisionnement financier des cellules terroristes et radicales (2). L’UE a donc invité les États-membres à se doter d’outils appropriés, sachant qu’il leur avait déjà été demandé d’établir des dispositifs anti-blanchiment. Le fait qu’il y ait déjà des outils existants permet de faciliter une harmonisation législative entre les États-membres. Quoi qu’il en soit, une grande coopération et un partage de l’information sont nécessaires entre les États.
La mise en place d’une harmonisation progressive
L’Union européenne fait son possible pour que le système financier ne soit pas utilisé à des fins criminelles, à savoir lutter contre le blanchiment des capitaux et l’utilisation des produits du crime.
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