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L’évacuation chaotique de Kaboul l’été dernier et la chute de la capitale afghane ont scellé la présence américaine entamée près de vingt ans plus tôt suite aux attentats du 11 septembre 2001 perpétrés par Al-Qaïda. Les images dramatiques de l’aéroport et des Afghans cherchant à fuir à tout prix face au retour des Talibans ont rappelé notamment ce qui s’était passé au Vietnam avec la chute de Saïgon. Il en avait été de même en 1949 quand les États-Unis durent lâcher les troupes nationalistes chinoises face à la marée humaine conduite par Mao. Et dès lors, la question se pose de la raison même d’un engagement militaire pour soutenir un régime. Entre la volonté jusqu’au-boutiste de le soutenir quoiqu’il en coûte jusqu’au choix rationnel – mais cynique sur le plan humanitaire – de l’abandonner car le prix à payer est trop élevé.