Donald Trump, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à l'Élysée, avant la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 7 décembre 2024 (© President of Ukraine / Flickr)
Cette semaine, le général Pellistrandi revient sur les événements majeurs survenus ces derniers jours. De l'effet Notre-Dame, avec la rencontre tripartite entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, à la chute, soudaine, de Bachar el-Assad en Syrie, le week-end n'a pas été glorieux pour Vladimir Poutine et Ali Khamenei, gardien de la révolution islamique d'Iran.
Bad week-end for Vladimir Putin and Ali Khamenei
General Pellistrandi wrights about major events of the passed week-end. From the Notre-Dame effect, with the tripartite meeting between Donald Trump, Volodymyr Zelensky and Emmanuel Macron, to the sudden fall of Bashar al-Assad in Syria, that wasn't a glorious week-end for Vladimir Putin of Russia and Ali Khamenei of Iran.
L’effet Notre-Dame et sa transcendance lumineuse ont fonctionné à plein, samedi 7 décembre. La réouverture de la Cathédrale de Paris a été l’occasion d’une séquence diplomatique exceptionnelle allant au-delà du simple protocole. Le traumatisme de l’incendie du 15 avril 2019 avait été partagé en direct dans le monde entier et la reconstruction exemplaire a ouvert une espérance vraiment palpable ce samedi. La rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky organisée à la dernière minute à l’Élysée par l’intermédiaire du président de la République, Emmanuel Macron, a été utile et nécessaire. Certes, elle ne règle pas le fond du problème et la volonté du président élu Donald Trump de régler rapidement ce conflit, mais elle a ouvert une perspective plus raisonnable dans laquelle Washington ne se désintéresse pas du sort de l’Ukraine et ne laissera pas Vladimir Poutine afficher une pseudo-victoire.
Samedi soir, tous les Grands du monde n’étaient, cependant, pas présents : seulement une quarantaine de têtes couronnées et de dignitaires, à commencer par Donald Trump, visiblement impressionné par la majesté de la Cathédrale retrouvée. Ces images ont fait le tour de la planète et ont démontré que la République française et l’Église savaient se retrouver dans les grands moments. À l’issue de la cérémonie, tous les participants ont d’ailleurs témoigné de cet enthousiasme et de cette dimension exceptionnelle de l’instant. Un instant d’éternité, de spiritualité pour beaucoup et de paix pour tous, alors même que notre « monde semble devenir un peu fou » selon l’expression de Donald Trump, samedi soir.
Notre-Dame a ainsi rassemblé bien au-delà des clivages et des rivalités géopolitiques, néanmoins, les applaudissements spontanés lorsque le président ukrainien est entré dans la nef ont dû faire mal au maître du Kremlin, tellement avide de se montrer en train de faire ses dévotions devant le métropolite de Moscou. De fait, la Russie était au ban des nations en ce samedi soir, alors que Vladimir Poutine se veut être le sauveur du christianisme.
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