Il y a trente ans, le 26 décembre 1994, le GIGN montait à l’assaut de l’Airbus assurant le vol AF 8669 Alger-Paris sur le tarmac de l’aéroport de Marseille-Marignane. Cinquante-six heures d’angoisse pour les otages dont plusieurs avaient été exécutés à Alger par les quatre terroristes se réclamant alors du djihadisme. Cet événement marqua un tournant pour le GIGN.
Il y a 30 ans – Un anniversaire historique pour le GIGN (T 1667)
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30 years ago —A historic anniversary for the GIGN
Thirty years ago, on December 26th 1994, the GIGN stormed the Airbus operating flight AF 8669 Algiers-Paris on the tarmac of Marseille-Marignane airport. Fifty-six hours of anguish for the hostages, several of whom had been executed in Algiers by the four terrorists claiming to be jihadists. This event marked a turning point for the GIGN.
Il y a trente ans, le 26 décembre 1994, le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) montait à l’assaut de l’Airbus assurant le vol AF 8669 Alger-Paris sur le tarmac de l’aéroport de Marseille-Marignane. Cinquante-six heures d’angoisse pour les otages dont plusieurs avaient été exécutés à Alger par les quatre terroristes se réclamant alors du djihadisme.
À l’époque, ce dramatique épisode s’inscrivait dans la prolongation de la décennie sanglante qui avait marqué l’Algérie et dont les conséquences allaient s’étendre en France puis, à partir du 11 septembre 2001, aux États-Unis, avec une phase de deux décennies de « guerre contre le terrorisme » jusqu’à la chute de Kaboul, en août 2021.
(© Gendarmerie nationale)
L’intervention ultra-médiatisée du GIGN, alors que les chaînes d’info en continu n’existaient pas encore en France, a marqué une étape décisive dans les méthodes du GIGN en termes de contre-terrorisme. Bien sûr, la libération de tous les otages et de l’équipage ainsi que la neutralisation des terroristes sont restées dans les mémoires et le Groupe a acquis une forme de notoriété mondiale quant à son efficacité et son professionnalisme. Certes, il a payé le prix du sang avec plusieurs opérateurs blessés au cours de l’assaut, mais le résultat, fruit d’un entraînement permanent et exigeant et d’une préparation – dans l’urgence – méticuleuse, ont démontré l’importance de l’unité.
Depuis, celle-ci n’a cessé d’intervenir en France et à l’étranger dans de multiples missions rarement médiatisées mais absolument nécessaires. Aujourd’hui, le GIGN, avec son millier de gendarmes, hommes et femmes, participe à notre sécurité au quotidien.
Le 26 décembre 1994 reste un moment d’une rare intensité dramatique où le GIGN a fait basculer l’histoire. ♦