L’analyse du scrutin du 23 novembre par l’auteur, fin connaisseur des réalités politiques tunisiennes, fait apparaître à la fois les imperfections liées au scrutin proportionnel et les limites politiques qu’induit une forte abstention. Elle souligne l’importance du débat démocratique interne au sein de l’Assemblée constituante pour conforter la légitimité d’un collège qui doit choisir des orientations décisives pour la Tunisie post Ben Ali.