La manœuvre d’interarmisation, de consentie et fructueuse qu’elle fut à la fin de la guerre froide, pour faire face à la complexité militaire des crises, a culminé en 2009 pour devenir aujourd’hui déstabilisante et potentiellement stérilisante pour l’emploi des forces. En entrant en jeu dans la conduite et la gestion des moyens de défense, l’administratif pourrait faire perdre cohérence et confiance entre forces de l’avant et forces du soutien. Telle est la thèse étayée de l’auteur.