Rédacteur en chef
Effort soutenu pour l’équipement, rigueur pour les dépenses de fonctionnement Lire la suite
M. Jacques Boyon, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, a présidé le 28 avril 1987 une réunion du conseil d'étude des réserves. Créée par un arrêté du 16 juin 1983, cette instance comprend des représentants des associations des cadres de réserve, des états-majors et de l'administration centrale. Elle a pour mission de conduire une réflexion sur le rôle et l'avenir des réserves, de faire des propositions en vue de réformer leur organisation et leur fonctionnement et de rechercher les moyens d'améliorer leur efficacité dans les domaines de l'instruction et de l'entraînement. À l'issue de la réunion du 28 avril, M. Jacques Boyon a bien voulu répondre aux questions posées par notre collaborateur, le général (CR) Georges Vincent. Lire les premières lignes
En annonçant, le 28 février, que l’URSS renonçait à l’exigence, formulée lors du Sommet de Reykjavik (1986), de lier la négociation sur les euromissiles à celles concernant les projets d’armes spatiales, le numéro un soviétique Mikhail Gorbatchev a fait sensation. Bien plus même, le 6 mars, le chef de la délégation soviétique à Genève, Youri Vorontsov, a affirmé que Moscou accepterait toutes les vérifications concernant l’élimination des missiles et qu’elle était disposée à discuter du retrait des armes nucléaires à courte portée installées en Allemagne de l’Est et en Tchécoslovaquie. Lire la suite
Loi de finances rectificative 1986 et budget 1987 : une base de départ assainie pour la programmation Lire la suite
Une meilleure garantie de ressources pour les Armées Lire la suite
En signant – il y aura bientôt 25 ans, le 22 janvier 1988 – le Traité dit de l’Élysée, le général de Gaulle et le chancelier Adenauer entendaient imprimer à l’histoire, encore toute frémissante d’un siècle de conflits, un cours nouveau et sceller une entente franco-allemande qui serait l’élément moteur de la construction européenne dont la base économique venait d’être jetée par le Traité de Rome (1957). Dessein grandiose et généreux s’il en fut. mais qui faillit bien sombrer quelques mois plus tard lorsque le Bundestag ratifia bien le Traité de l’Élysée mais en le coiffant d’un préambule qui le vidait de sa substance et en évacuait le caractère bilatéral privilégié, puisqu’il faisait de la subordination à l’Alliance atlantique et de l’intégration des forces dans le cadre de l’Otan (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) les conditions d’une défense commune. C’était infliger un refus de suivre le fondateur de la Ve République sur la voie qu’il venait d’ouvrir en direction de l’indépendance vis-à-vis de la puissance américaine par le moyen d’une politique de défense dotée d’une force nucléaire autonome. Lire la suite
Cinq années de la Défense (1981-1986) Lire la suite
Tandis que l’Initiative de défense stratégique (IDS) continue à tenir la vedette de l’actualité militaire, le sujet des réserves qui concerne pourtant la masse des Français soumis aux obligations militaires et, au-delà de 35 ans, à celles du service de défense, ne fait guère recette : ignorance de nos concitoyens pour qui les réserves évoquent la levée en masse et des guerres d’un autre âge ? Ou scepticisme de leur part quant au rôle qu’elles pourraient jouer à l’ère nucléaire et demain peut-être dans « la guerre des cent secondes » (général Pierre Marie Gallois, Éditions Fayard) ? Lire la suite
Un traitement avantageux des Armées par rapport à l’ensemble du budget de l’État Lire la suite
Le grand événement de la défense en ce début d’été 1985, c’est la création à Nancy, le 1er juillet, de la 4e Division aéromobile (DAM). La Force d’action rapide (FAR) reçoit ainsi en toute propriété son noyau d’unités les plus performantes quant à la mobilité, la rapidité et la portée immédiate de l’intervention (350 kilomètres) et quant à la puissance de feu antichar : 3 régiments d’hélicoptères de combat et 1 régiment d’hélicoptères de commandement, de manœuvre et de soutien avec son complément naturel héliporté, le 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. Lire la suite
S’il y a vraiment consensus entre les Français au sujet de la défense telle qu’elle est conçue aujourd’hui, quelle motivation pouvait animer les organisateurs de l’émission télévisée de FR3 le 18 avril 1985 ? Voulaient-ils souligner le décalage qui existe en fait entre le discours officiel, générateur de ce consensus tranquille, et la réalité menaçante ? Par la voix et le charisme d’un chanteur célèbre, voulaient-ils réveiller un patriotisme que nos enfants vont réapprendre avec « La Marseillaise » et les leçons de civisme ? Lire la suite
L’ouvrage que Charles Hernu vient de faire paraître aux éditions J.-C. Lattes est en fait un recueil de ses discours, allocutions, interventions dans les débats parlementaires, surtout depuis 1983. Le ministre de la Défense est, on le sait, l’un des rares titulaires d’un département-clé à être resté en place depuis sa nomination en 1981. On sait aussi qu’avant son arrivée rue Saint-Dominique, il possédait déjà une connaissance approfondie des problèmes de défense, pour l’étude desquels il avait toujours marqué sa prédilection. Lire la suite
Si la défense est bien la fonction essentielle des armées, celles-ci n’en ont pas moins été appelées de tout temps à prêter leur concours à des tâches non spécifiquement militaires, voire même à assumer complètement certaines d’entre elles. Lire la suite
Pour nos Armées, l’année qui se termine au moment où cette chronique est rédigée aura été fertile en événements. Tout en menant à l’extérieur, au Tchad et au Liban notamment, des actions importantes, elles se sont engagées dans une réorganisation, inscrite dans la Loi de programmation 1984-1988, visant à accroître leur efficacité. Avant de retracer cette évolution, il convient de voir comment les cadres atlantique et européen dont notre défense ne peut s’abstraire ont eux-mêmes évolué. Lire la suite
Avec un montant de 150,2 milliards de francs, le budget Défense pour 1985, à l’état de projet soumis au Parlement au moment où cette chronique est rédigée, est en accroissement de 5,7 % par rapport au budget de 1984. Ce taux de croissance étant supérieur d’un demi-point à celui prévu pour les prix à la consommation, on peut espérer que le pouvoir d’achat des armées sera, cette année encore, préservé. Lire la suite
La chronique « Armée de terre » étant consacrée à l’exercice Damoclès, qui a couronné en septembre 1984 la 1re phase des expérimentations relatives aux structures et aux modalités d’emploi de la future Division aéromobile (DAM) dont la mise sur pied doit être achevée le 1er juillet 1985, je voudrais pour ma part porter ma réflexion sur l’ensemble de la Force d’action rapide dont la 4e DAM constituera le noyau, ou mieux encore le fer de lance – comme le suggère le dessin illustrant le dossier d’exercice remis à la presse – mais dont elle n’est qu’une partie, même si c’est en elle que se concentre la qualité essentielle à laquelle vise le tout : la rapidité et la puissance de feux antichars dispensés. Lire la suite
L’Espace, théâtre ou enjeu ? Lire la suite
C’est l’évolution des armements qui entraîne celle des doctrines militaires et non l’inverse. À certaines époques le rythme de cette évolution s’accélère et les novations technologiques introduisent alors dans l’art militaire des changements tels qu’on se trouve en face de véritables mutations. Ce fut le cas avec l’invention des armes à feu au Moyen-Âge, avec l’apparition, à l’ère moderne, du sous-marin et de l’avion, puis celui des blindés et enfin, il y a 40 ans, le développement quasi simultané de l’arme nucléaire et des missiles. À l’occasion de ces percées technologiques, celui des adversaires qui a perçu le premier tout le parti qu’il pouvait en tirer pour la guerre s’est assuré un avantage décisif. Lire la suite
On devait déjà à la Maréchale de Lattre les 2 tomes de son Jean de Lattre, mon mari, un témoignage paru chez le même éditeur en 1971 et 1972 et dont la lecture passionnante s’impose à ceux qui voulaient connaître celui qui fût – je parle pour ceux de ma génération – un « héros de notre temps ». On lui devra aujourd’hui d’avoir ouvert toutes grandes ses archives et d’avoir guidé dans leur exploration l’équipe d’historiens entérites qui a entrepris de les répertorier et d’en extraire quelque 150 documents, lettres, notes, études, rapports, compte rendus de conversations, qui sont du plus haut intérêt pour l’histoire politico-militaire de cette première moitié du siècle. Lire la suite
La valeur d’une armée est pour une grande part fonction de celle de ses cadres, officiers et sous-officiers. C’est aux premiers qu’était consacrée notre chronique de mai 1984 dernier, à travers la réforme de l’enseignement à l’École spéciale militaire de Coëtquidan (Morbihan). C’est aux seconds que sera consacrée la présente chronique. Dans les deux cas, nous nous limiterons aux cadres de l’Armée de terre, car de leur qualité dépend largement celle de notre corps de bataille et de notre Force d’action rapide (FAR). Entre ces deux catégories de cadres existe un lien d’origine très fort puisque 80 % des officiers de l’Armée de terre proviennent des sous-officiers (1). Lire la suite
Exercice d’état-major, décidé par le Premier ministre, organisé par le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) et dont la préparation a réclamé une année de travail. Gymont 84 a revêtu durant les 3 jours de son déroulement une ampleur exceptionnelle puisqu’il a mis en jeu 13 ministères ou secrétariats d’État (1), les autorités civiles depuis le niveau gouvernemental jusqu’à ceux des zones de défense, des régions et des départements ainsi que les échelons correspondants de la chaîne de commandement militaire : commandants des régions militaires, des divisions militaires territoriales et délégués militaires. Lire la suite
Depuis le 8 juillet 1983, date de promulgation de la loi n° 83-605 modifiant le Code du service national, les armées disposent de trois catégories de militaires du rang (MDR) : Lire la suite
Où en est la réforme de l’École spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr Coëtquidan (1) ? Dans quelle politique des personnels s’insère-t-elle ? Avant de répondre à ces questions, rappelons en quoi a consisté cette réforme. Lire la suite
Loi de finances rectificative et présentation du budget 1984 au Sénat, session de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), mise en place du Conseil national d’étude des réserves, autant d’événements qui ont été l’occasion pour le ministre de la Défense de faire des déclarations importantes sur des sujets de pleine actualité : le nouveau concept d’emploi des forces lié à leur réorganisation et la coopération avec nos alliés européens. Mais avant d’en venir à ce sujet voyons d’abord quels compléments financiers la loi de finances rectificative pour 1983 apporte à la défense. Lire la suite
Avec un montant de 142,1 milliards de Francs, le budget de la Défense qui vient d’être voté par l’Assemblée nationale est conforme aux prescriptions de la Loi de programmation militaire 1984-1988 du 8 juillet 1983. Lire la suite
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