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L’Afrique a besoin de sécurité et de stabilité. Les pays européens ne sont pas insensibles à cette volonté de recherche d’équilibre et de paix, à laquelle ils sont en mesure d’apporter un soutien. Parmi eux, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la France contribue au maintien de la paix dans le monde et au respect du droit international, notamment là où elle est sollicitée. En Afrique, en particulier, elle demeure un partenaire privilégié du développement économique et de la sécurité de nombre de pays francophones. C’est conformément à ce processus qu’ont été conclus, au fil du temps, avec les pays qui le souhaitaient, des accords de défense ou de coopération. Certains d’entre eux reposent sur la présence, permanente ou de circonstance, de forces armées françaises. Ce dispositif prépositionné, loin d’être figé, doit prendre en compte les évolutions à caractère politique, stratégique et économique comme les nouveaux besoins des États africains. Il convient en particulier d’intégrer les changements intervenus dans le caractère des opérations, décidées aujourd’hui pour la plupart au sein d’organisations internationales et exécutées par des forces multinationales, comme les nouvelles initiatives de soutien aux capacités africaines de maintien de la paix, encouragées par le secrétariat général de Nations unies et placées en étroite coopération avec l’Organisation de l’Unité africaine. Lire la suite
S’appuyant sur les évolutions géostratégiques des dernières années, la France conduit aujourd’hui une adaptation profonde de son système de défense. Dans le nouveau contexte de menaces et de risques protéiformes, les forces classiques auront un rôle prépondérant à jouer. Leurs actions s’inscriront souvent dans un cadre de sécurité internationale et elles devront pouvoir intervenir directement sur le théâtre de la menace, de la crise, voire du conflit. « La projection de forces est le champ prioritaire de nos forces classiques » : ces mots du président de la République, en février 1996, esquissent le nouveau concept d’emploi des forces armées. Celui-ci associe étroitement forces classiques et projection, et impose une profonde évolution des armées tant chez les hommes que dans les équipements. Lire la suite
La restructuration des forces, engendrée par la nouvelle donne stratégique, a mis en évidence le concept de projection pour contrer une menace devenue plus lointaine. La guerre du Golfe, puis le conflit en ex-Yougoslavie, n’ont pas démenti cette tendance. Ils ont tous deux démontré l’importance primordiale que revêt l’action aérienne dans la résolution des crises. Pour obtenir la pleine expression des qualités de l’arme aérienne, « vite, fort et loin », le commandement d’une opération a besoin d’un système de gestion des moyens permettant d’acquérir la maîtrise de l’espace aérien et d’accélérer le rythme des opérations en concentrant les attaques. Lire la suite
Employés massivement au cours de la guerre du Vietnam par les Américains pour détecter les batteries antiaériennes ennemies, les drones ou UAV (Unmanned aerial vehicle) sont surtout apparus au grand jour pendant la guerre israélo-arabe de 1973 et au cours de l’opération « Paix en Galilée » en 1982. Leurs missions : saturer les défenses antiaériennes par l’emploi d’engins cibles bon marché, localiser, leurrer et détruire les radars et batteries adverses. En 1991, la guerre du Golfe a confirmé l’intérêt opérationnel de ce type de matériel dans les domaines de l’acquisition d’objectifs et de la reconnaissance en temps réel. Lire la suite
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Octobre 2025
					n° 883
L’avenir de la guerre : cyberattaques, nouveaux conflits et frontière humaine - Actes du colloque académique du PDSF 2025
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