PhD en neurosciences, HDR en psychologie. Chercheur et chef de projet au sein de l’unité Fatigue et Vigilance du département Environnements opérationnels de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA). Chercheur associé au sein de l’UPR 7330 VIFASOM de l’Université de Paris.
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Au cours d’une journée, les états vigilance/conscience de l’homme fluctuent entre éveil et sommeil. Ce dernier a longtemps été considéré comme une « petite mort », coincé entre l’éveil et la mort, comme l’indiquent, par exemple, Pelayo et Dement en 2017 (1). Avec les découvertes d’une activité électrique cérébrale, à la fin du XIXe siècle, et de différents stades de sommeil comme la découverte, tardive, du sommeil appelé « rapid-eye movement sleep » (découverte chez l’homme aux États-Unis) et « paradoxal » (découverte chez le chat en France) (1), le sommeil n’est plus considéré comme une « absence » d’éveil. Il s’agit d’un état neurophysiologique à part entière avec son niveau d’activation cérébrale propre et ses mécanismes de régulation spécifiques (1). Le sommeil, même connu de tous, n’est pas facilement définissable. Néanmoins, la communauté scientifique s’accorde sur la définition d’un « état comportemental réversible de désengagement perceptif et d’insensibilité à l’environnement » (2). Lire la suite
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