Docteur ès sciences politiques (Institut universitaire des hautes études internationales, U. Genève, 1987), il a été chercheur à l'Institut canadien pour la paix et la sécurité internationale, puis directeur du Centre de recherches sur l'Asie à Ottawa. Il enseigne en France depuis dix ans.
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Du fait de l’extraordinaire accélération des mutations, de la complexification des enjeux et, surtout, de la survenance d’un « risque global », la mondialisation, bien que se situant dans le prolongement de l’aventure humaine, constitue une révolution historique sans précédents. Pour la première fois depuis que nos ancêtres se séparèrent pour coloniser les continents, nous sommes unis dans une communauté de destin. Ce qui exige que l’on dépasse nos différences et nos égoïsmes pour inventer une nouvelle gouvernance mondiale, seule solution à l’épée de Damoclès qui menace la planète. Lire les premières lignes
Le monde change, et avec lui les enjeux auxquels nous devons faire face. Ces mutations appellent de nouvelles réponses, mieux adaptées à la réalité globale et multidimensionnelle qui caractérise aujourd'hui la sécurité mondiale. Cela présuppose le décloisonnement des démarches pour permettre une action transversale intégrant les perspectives tant diplomatiques et militaires qu'économiques, socioculturelles, écologiques et autres...
La réalité profondément unipolaire de l’ordre international actuel, et la complexité des intérêts de la Nation, imposent la formulation d’une politique étrangère assurément pragmatique, s’inscrivant résolument hors des engagements passionnels ou faciles et des illusions du passé ! Dans ce contexte, la préservation des multiples liens qui nous unissent avec l’hyperpuissance (historiques, économiques, sécuritaires, techno-scientifiques…) est naturellement primordiale et doit s’imposer à toute initiative diplomatique sous peine d’hypothéquer gravement la crédibilité et l’avenir de notre pays.
Les événements du 11 septembre 2001 ont dramatiquement révélé les déficiences de la politique sécuritaire américaine, rendant nécessaire la formulation d'une nouvelle doctrine fondée sur le principe de l'action préemptive. L'éradication du terrorisme, de ses bases arrières, et surtout lui ôter toute possibilité de se doter de capacité de destruction massive constitue, dès lors, l'enjeu stratégique prioritaire des États-Unis. Cela repose sur la rapidité de décision et d'action, que l'enlisement d'une confrontation multilatérale ne peut en aucun cas freiner.
La société mondiale contemporaine est en pleine mutation. La complexité croissante des enjeux auxquels nous devons faire face rend les solutions et stratégies d'hier obsolètes. Nous devons adapter nos analyses, quitter les anciens paradigmes. Même collectivement, les États ne pourront à eux seuls apporter les réponses suffisantes aux problèmes rencontrés sur la planète. La situation requiert de nouvelles stratégies et l'implication positive de toutes les catégories d'acteurs, publics et privés, et particulièrement les grandes entreprises.
L'auteur s'est livré à une étude sur la « nouvelle pensée » qui guide désormais la politique étrangère de l'URSS. Il nous fait part des réflexions inspirées par ses recherches sur le renouveau d'intérêt qu'a montré Gorbatchev à l'égard de cette zone immense qu'on nomme maintenant Asie-Pacifique. Il nous montre bien que le but de cette politique est d'y renforcer l'influence soviétique et de pénétrer dans des « bastions jusqu'alors interdits ».
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