Médecin en chef, praticien certi?é recherche, Physiologie intégrée, Équipe résidente de recherche subaquatique opérationnelle, département Environnements opérationnels (Toulon).
1 résultat (0 article - 0 Tribune - 0 e-Recension - 1 article cahier)
Quand l’organisme est blessé ou infecté, il s’adapte pour faire face à cette agression et, dans la mesure du possible, cicatriser et guérir. En 1934, le médecin québécois pionnier dans les études sur le stress Hans Selye a observé que les gens porteurs d’une infection, présentaient un cortège de symptômes non-spécifiques qui leur donnaient « l’air malade » (ils ressentaient le besoin de rester allongé, se sentaient faibles, fatigués, avec une perte d’appétit…). L’observation seule de ces personnes ne permettait pas de statuer sur la cause de cet « air malade ». Selon lui, la réaction du corps donnant « l’air malade » représentait « la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite » (1) (2). Ses observations aboutirent au concept de « syndrome général d’adaptation » (3) ou la réponse non-spécifique de l’organisme à une situation vécue comme adverse. Il appellera ensuite cette réponse initiale du corps à différentes attaques, la « réponse de stress », empruntant le mot de stress à la physique (« Stress and Strain Relation (i) »). Hans Selye a ensuite observé que la réaction de l’organisme pouvait elle-même causer la maladie (somatique, sociologique ou psychologique), au-delà de l’agent toxique ou de la situation sociale à l’origine de cette réaction de stress (4). Lire la suite
1 résultat
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...