Ingénieur en chef de l’armement, chef du bureau armement terrestre à la Direction générale de l’armement (DGA). Auditeur de la 71e session du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la 74e session de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
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Théorisé aux États-Unis à partir 2005 dans une série d’articles du futur général des Marines puis Secrétaire à la Défense James N. Mattis (1), le concept de guerre hybride a été porté à la connaissance du grand public lors de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 (2). En France, le terme de « menaces hybrides » est apparu dans le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale de 2013 (3), et n’a fait l’objet de productions dédiées qu’en 2021, au niveau interministériel par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), et au sein du ministère des Armées (Minarm) par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE). Bien que ne menant pas d’actions opérationnelles, la Direction générale de l’armement (DGA) s’inscrit naturellement dans ce cadre, mais de manière diffuse. Pourtant, dans ses missions de préparation de l’avenir, d’acquisition des programmes d’armement, de développement international, de structuration de la Base industrielle et technologique de défense (BITD), la DGA concourt à fournir à l’État les moyens d’investir le champ de l’hybridité, et, avant cela, d’être prêt à résister aux menaces hybrides. Lire la suite
Le passage mondial de l’industrie de défense terrestre a considérablement évolué avec l’arrivée de nouveaux compétiteurs moins contraints par les règles européennes. Cela oblige nos industriels à poursuivre leurs efforts d’adaptation en s’appuyant sur l’innovation technologique et la compétitivité économique. Lire les premières lignes
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