Capitaine de vaisseau, auditeur de la 72e session du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la 75e session de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Breveté atomicien, il a passé la majeure partie de sa carrière à la mer sur les unités de la Force d’action navale (FAN), dont six années au sein du groupe aéronaval et notamment comme commandant en second du Charles-de-Gaulle. Il a commandé à la mer à deux reprises. À terre, il a notamment servi comme chef de cabinet de l’amiral commandant la FAN, adjoint au chef de cabinet du Chef d’état-major des armées (Céma) et chef du centre des opérations maritimes de Toulon.
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Les stratégistes sont prolixes, les officiers de l’École de Guerre (EdG) en témoigneront. Si ces derniers ne devaient retenir qu’une chose de leurs lectures, au-delà des sacro-saints principes de la guerre du Maréchal Foch, c’est probablement qu’il convient de ne pas culminer (1) avant l’adversaire. Tenir, avoir des forces en réserve, rien de nouveau, une évidence que la guerre d’Ukraine vient nous rappeler, crûment. On semble redécouvrir l’attrition humaine et matérielle, ainsi que le sujet de la consommation de munitions (2). Aurions-nous oublié la parabole des jeunes filles prévoyantes (3) ? Si La Fontaine avait un successeur, il croquerait cyniquement l’attitude européenne des trente dernières années… « Que faisiez-vous au temps chaud ? » (4). Lire la suite
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Novembre 2024
n° 874
Le retour de la mobilité stratégique
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