Docteur ès sciences, directeur scientifique et technique de l’Institut de recherche biomédical des armées (IRBA), codirecteur de l’équipe d’accueil universitaire EA7330 Vifasom, université de Paris.
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En milieu militaire, et selon le type de mission dans laquelle le combattant est impliqué, les privations de sommeil peuvent être totales pendant un, deux, trois, jusqu’à quatre nycthémères complets (un nycthémère dure 24 heures, soit un jour et une nuit). C’est le cas des opérations dites soutenues (SUSOPS) (1). Dans d’autres situations, ces privations peuvent être partielles et fragmenter le sommeil nocturne. C’est le cas des opérations continues (CONOPS) (2), s’étalant sur plusieurs jours ou semaines. Lire la suite
Le sommeil est aussi indispensable au militaire qu’à n’importe quel individu. Il est nécessaire au maintien des performances mentales et physiques et à la qualité de l’état de santé. Pourtant, les missions opérationnelles, les périodes d’entraînement et l’exposition aux conditions environnementales contraignantes altèrent la durée et la qualité du sommeil des militaires (1) (2). Ils doivent réaliser des opérations dites soutenues et continues (2). Les opérations soutenues, avec des activités quasi ininterrompues et intenses, ne permettent aucun repos compensateur. Elles induisent une privation totale de sommeil, qui peut être répétée dans le temps après une période de récupération. Les opérations continues sont des opérations de plus longue durée (plusieurs jours à plusieurs mois), n’autorisant qu’une récupération partielle. Elles induisent une restriction de sommeil avec une période de repos diurne ou nocturne de courte durée et parfois fractionnée. Lire la suite
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