Président d’honneur du Centre d’étude et de prospective stratégique (CEPS). Ancien élève de l’École polytechnique et du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Ancien responsable des affaires nucléaires à la Délégation aux études générales du ministère de la Défense (1987-1988). Ancien vice-président de Matra Défense-Espace. Visiting Lecturer (Technology & Diplomacy) à l’université de Princeton (2004-2005).
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L’arme nucléaire fait depuis le début partie intégrante de la posture militaire de la France. Soubassement de sa défense, sa détention n'est pas invalidée par les changements stratégiques du monde même si la doctrine qui la sous-tend a vieilli. Critiquer la doctrine de la dissuasion, se dispenser d'en reformuler une, mais conserver l'arme nucléaire contre les incertitudes, telle est la conclusion faite ici par un expert. Lire les premières lignes
La France est aujourd'hui une Belle au Bois dormant militaire et il n'est même pas sûr que les efforts consentis dans la loi de programmation militaire 2003-2008 permettent de remédier aux faiblesses de son système de défense, même si l'augmentation du budget de la défense est devenue aujourd'hui une priorité. Le temps est donc venu de l'innovation financière pour pallier les insuffisances des moyens classiques de financement de la modernisation de nos forces et d'une réflexion en profondeur sur la doctrine d'emploi et les missions de celles-ci. Les choix sont difficiles, coûteux, mais la France n'en aura plus longtemps le loisir : le pays est proche d'où l'on ne revient pas.
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