Auteur : Pierre Jouille

Issu de la promotion 1964 de l’École navale, l’auteur de cet article totalise 4 600 heures de vol au sein de l’aviation embarquée et de l’aviation de patrouille maritime. En 1984, sa qualité d’ancien commandant de la Flottille 25 F (Neptune P2V7) avait conduit le Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (Cepa) où il était affecté à lui confier l’évaluation technico-opérationnelle du dirigeable Skyship 600 d’Airship Industries. Le capitaine de vaisseau (R) Pierre Jouille a également volé sur Skyship 500 et Zeppelin LZN07

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N° 676 Juin 2005 - Salon du Bourget - p. 131-145

La bombe d'aviation : enjeu stratégique pour la France comme pour l'Europe de la défense - Pierre Jouille

Longtemps contestée dans son rôle d’armement principal par l’évolution des conditions du combat air-sol dans la seconde moitié du XXe siècle, la bombe d’aviation - ou plus exactement le corps de bombe qui en constitue la charge militaire - a finalement écarté tous ses concurrents grâce à l’apparition de kits de guidage et d’extension de portée de plus en plus performants. Pour de multiples raisons parfois très techniques exposées dans cet article, il convient d’être beaucoup plus exigeant qu’autrefois sur les performances, de même que sur la qualité de fabrication des corps de bombes destinés aux nouvelles générations d’armements air-sol qui ont pour caractéristique commune de ne plus obéir aux seules lois de la balistique. En France comme en Grande-Bretagne, où de tels armements sont sur le point d’entrer en service, cette question a fait et continue à faire débat, mais il ne semble pas que l’Europe de la défense dans son ensemble ait pris toute la mesure de l’enjeu politique et militaire que constitue pour elle l’existence d’une capacité autonome de conception et de production de corps de bombes.

N° 662 Mars 2004 - Repères - Opinions - Débats - p. 155-166

Le retour des grands dirigeables de travail aérien - Pierre Jouille

Jamais sans doute, depuis le retrait du service des grands dirigeables souples ZPG3W de la Marine américaine au début des années 60, le retour du « plus léger que l’air » sur la scène aéronautique n’a paru à la fois aussi proche et aussi impatiemment attendu par un nombre croissant d’utilisateurs potentiels. Les plus intéressés, nous dit-on, seraient les spécialistes du transport logistique, confrontés à l’absence durable d’infrastructures routières ou aéroportuaires adaptées dans de nombreuses parties du monde.

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