M. William Leday est diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et en histoire (3e cycle). William Leday is an historian from the Institut d'études politiques, Aix-en-Provence
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Le premier sommet entre la République populaire de Chine (RPC) et les États d’Afrique s’est tenu à Pékin du 3 au 5 novembre 2006, réunissant 48 délégations, dont 24 chefs d’État. Ce sommet marque le retour politique de la Chine sur le continent africain, après un certain repli politique au tout début du processus de sa modernisation lancée en 1978.
La Chine propose d’inscrire de façon durable les relations sino-africaines dans le cadre d’un partenariat stratégique global, qui accompagne une percée économique stratégique global, qui accompagne une percée économique spectaculaire en Afrique, et vient conclure un cycle commencé avec la publication du Livre blanc sur la politique africaine de la RPC (11 janvier 2006) et ponctué par une série de tournées de haut niveau (le ministre des Affaires étrangères Li Xhaoxing : Cap Vert, Libye, Sénégal, Mali, Libéria et Nigéria : le président Hu Jintao : Kenya et Nigeria ; et le Premier ministre Wen Jintao : Égypte, Ghana, Congo, Angola, Afrique du Sud, Tanzanie et Angola). Lire les premières lignes
Le 3 juillet 2006, le Sénat publiait un rapport d'information de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, relatif à la gestion des crises africaines, faisant état de la position française en la matière et énonçant les fondements qui présideront la doctrine française dans les années à venir. Alors que s'affirme l'Union africaine et que l'Union européenne s'implique davantage, ce document expose le changement de cap opéré par la France dans sa relation avec un continent qui a beaucoup évolué depuis la fin de la guerre froide.
Le premier sommet entre la République populaire de Chine (RPC) et les États d’Afrique s’est tenu à Pékin du 3 au 5 novembre 2006, réunissant 48 délégations d’États africains, dont 24 chefs d’État. Ce sommet marque le retour politique de la Chine sur le continent africain, après un certain repli politique au tout début du processus de sa modernisation lancée en1978. Lire la suite
La victoire de M. Kadima aux dernières élections israéliennes traduit une tendance dont participent la barrière de sécurité et l’évacuation de la Bande de Gaza, décidées par les gouvernements successifs d’Ariel Sharon. Au-delà de ce choix politique, les citoyens israéliens ont ainsi décidé de vivre séparément de leur voisin palestinien ; ce qui va modeler pour les décennies à venir l’atlas géostratégique du Proche-Orient. Cet infléchissement politique, conséquence directe de l’augmentation de la violence depuis le début de l’Intifada Al-Aqsa, conduit à s’interroger sur la validité du modèle stratégique israélien qui s’est constitué empiriquement au fil des victoires sur les armées arabes.
Attaché à bâtir sa puissance économique et financière, le Japon a donné l’impression de se penser stratégiquement par le prisme des États-Unis. Sa vision stratégique et le modèle qui en découle s’en sont trouvés conditionnés, et l’outil militaire, bien qu’important sur le papier, était jusqu’à il y a peu strictement consacré à la défense de l’archipel. Aujourd’hui, la crise identitaire provoquée par la fin du cycle de croissance et la remise en question du modèle de société ont amené les dirigeants japonais à repenser leur modèle stratégique. La révision constitutionnelle proposée par le Parti libéral-démocrate vise à répondre aux défis qui se posent au Japon dans les années à venir ; elle amoindrit le pacifisme constitutionnalisé qui était sa marque dans le domaine de la défense, ce qui ne va pas sans soulever l’inquiétude des pays de la zone.
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