L’ouvrage constitue la première synthèse sur le commerce maritime qui s’appuie sur l’étude des épaves antiques. Il se fonde sur un imposant catalogue comprenant les notices détaillées de 102 épaves et constitue à ce jour l’un des dictionnaires d’épaves les plus complets.
C’est une lecture savante qui devrait intéresser non seulement les spécialistes de l’économie antique, mais également les passionnés de navigation et de plongée sous-marine.
Quels volumes et quels poids de marchandises les navires grecs et romains pouvaient-ils transporter ? Le tonnage constitue en effet une donnée essentielle pour comprendre le commerce maritime antique. Comment mesure-t-on le tonnage ? Comment le tonnage a-t-il évolué au cours de l’Antiquité ? À travers le prisme du tonnage, ce livre aborde les principales questions sur le commerce maritime. Quelles marchandises les navires embarquaient-ils ? Sur quelle distance étaient-elles échangées ? À qui ce commerce bénéficiait-il ? Quelles contraintes techniques pesaient sur le commerce maritime ? Pourquoi le commerce antique n’a-t-il finalement pas « décollé » ?
Ce sont des questions auxquelles l’auteur répond prudemment et simplement, promenant le lecteur de cap en cap et d’une épave à l’autre, de la Gaule au Levant.
Cet ouvrage permet aussi de faire le point sur de nombreux problèmes techniques abordés en archéologie navale, comme le gouvernail ou le lestage. Les spécialistes de l’économie antique y trouveront aussi les informations qui leur manquent souvent sur les découvertes sous-marines. Les multiples références à la marine à voile du XVIIIe siècle intéresseront les historiens modernistes.
La présente édition a reçu le 10 octobre 2017 à l’hôtel de Soubise (siège des Archives nationales) le prix Étienne Taillemite de la SFHM (Société française d’histoire maritime).