La loi du 19 juin 2014, qui autorise les sociétés privées de sécurité à protéger les navires français contre la piraterie, signe le désengagement de l'État de cette fonction régalienne. Contraire au droit international et anticonstitutionnel, elle expose les marins et les employés au flou juridique et risque de conduire à terme à la privatisation totale de la protection en mer. Seule la création de véritables syndicats de militaires constituerait un rempart contre ce mouvement.