L'auteur appelle la gauche à se saisir des questions militaires, au moment où une « révolution militaire » a commencé, marquée notamment par la généralisation des sociétés militaires privées et la confusion entre forces militaires et forces de police et de gendarmerie. Le monopole de l'État sur les armes de guerre et la séparation nette entre forces militaires et « constabulaires » est pourtant une des conditions de la démocratie. Il est urgent que le peuple français se réapproprie ces questions.