Longtemps délaissés par les militaires français, les Balkans les intéressent de plus en plus à la veille de la Première Guerre mondiale pour des raisons stratégiques, tactiques et techniques. Pendant les guerres balkaniques, la péninsule est parcourue par de nombreux cadres de l’armée (attachés militaires, voyageurs, observateurs, etc.) qui profitent des relations nées dans les écoles militaires françaises auparavant, pour informer Paris de la situation. Cet espace constitue aussi un gigantesque champ d’études pour valider, ou non, des concepts d’emploi de l’armement et des forces.