Si elle est indispensable à la conservation d’une supériorité sur l’ennemi, la technologie sera toujours en concurrence avec le nombre. Mais la loi d’Augustine n’est pas une fatalité pour les armées françaises. Il apparaît en effet inéluctable et possible d’établir, voire de rétablir, un équilibre entre la nécessité de conserver l’ascendant technologique sur l’adversaire et celle de garder une autre source essentielle de puissance : un volume de forces suffisant.