Dès avril 2002, nous annoncions un « accident impérial » absolument prévisible. Bien plus que contingent, il est inscrit dans les racines les plus profondes de l'histoire américaine. La place de puissance dominante d'un XXIe siècle encore à définir étant désormais vacante, comment l'Europe compte-t-elle s'y prendre pour l'occuper ? Et d'ailleurs, est-il souhaitable qu'elle le veuille ?