La guerre et l’action psychologiques ont fait l’objet, au cours des derniers mois, de nombreux ouvrages et articles de revues ou de journaux. C’est un sujet auquel l’opinion porte actuellement une attention particulière. L’intérêt qu’il présente n’est pas seulement le fait de l’actualité immédiate et des polémiques que celle-ci provoque quelquefois. Les problèmes psychologiques soulèvent en effet des questions importantes pour la conduite des Forces armées – voire même pour la politique gouvernementale.
Forces armées et psychologie
La guerre et l’action psychologiques ont fait l’objet, au cours des derniers mois, de nombreux ouvrages et articles de revues ou de journaux. C’est un sujet auquel l’opinion porte actuellement une attention particulière. L’intérêt qu’il présente n’est pas seulement le fait de l’actualité immédiate et des polémiques que celle-ci provoque quelquefois. Les problèmes psychologiques soulèvent en effet des questions importantes pour la conduite des Forces Armées — voire même pour la politique gouvernementale.
On ne se propose pas ici de les envisager sous tous leurs aspects, ce qui demanderait une trop longue étude. On voudrait seulement, restant sur le plan des principes, examiner en quoi ces problèmes intéressent l’Armée. Sont-ils vraiment de son domaine ? Dans quelle mesure doit-elle s’en préoccuper pour l’accomplissement de ses missions propres et dans quelles limites ? Questions aujourd’hui fort controversées. Si on réussissait à y répondre de façon objective, on contribuerait peut-être à écarter de faux problèmes et à ouvrir la voie à des solutions saines.
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