Élections de stabilité au Japon
Les élections japonaises qui, malgré leur prélude tumultueux, marqué par des émeutes et un assassinat, ne changent pratiquement rien à l’éventail politique et aux effectifs des partis, soulignent la stabilité remarquable du pays et presque — dans ce domaine — son immobilisme.
Sans doute les libéraux-démocrates — conservateurs — ont marqué une avance, mais celle-ci a eu lieu aux dépens des indépendants qui, de tout temps, ont été leurs alliés. Sans doute aussi, les socialistes comptent une vingtaine de députés de plus qu’au moment de la dissolution, mais ceux-ci occupent la place des socialistes entrés dans la dissidence. Sans doute, enfin, les communistes ont triplé leurs effectifs, mais ils restent une minorité infime.
Les résultats du scrutin du 20 novembre ont été les suivants : libéraux-démocrates : 296 sièges contre 287 aux élections de mai 1958 ; socialistes : 145 au lieu de 166 ; social-démocrates : 17 sièges ; communistes : 3 au lieu d’un ; divers et indépendants : 6 au lieu de 13.
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