La Chine « exemplaire »
Il y a beaucoup d’hommages à la Chine dans les douze volumes (1) — trois mille pages — publiées depuis 1956 par ceux qui furent, un moment, les hôtes de la République populaire. Mais les miroirs de la Chine que ces voyageurs proposent, dès leur retour, à nos curiosités, renvoient des images raccourcies. On y découvre des formules quelquefois brillantes : elles laissent échapper le k’i, le souffle, l’âme même de la terre des Han. Qui croit étreindre la Chine, prétend embrasser l’infini (2).
Afin d’introduire un peu d’ordre dans cette brassée de témoignages, je suggérerai d’adopter une hiérarchie ascendante : reportages ; notes et souvenirs ; essais ; études de spécialistes.
Les reportages et comptes rendus sont encombrés de redites ; par eux on entre à l’uniprix.
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