La jeunesse dénie souvent à ceux qui n’appartiennent pas à ses rangs la possibilité d’exprimer justement et efficacement ses points de vue. Surmontant notre hésitation et nous recommandant d’objectivité et de sincérité, nous tenterons cependant de situer la jeunesse française devant le problème de la Défense nationale. Notre essai s’appuiera : d’une part sur l’observation et l’audition régulière de jeunes hommes dans tous les milieux, d’autre part sur une consultation spéciale étendue, mais demeurée personnelle et privée, ce qui nous conduira à éviter toute généralisation trop hâtive. Lire les premières lignes
Dans les sombres jours de juin 1940, les murs de nos villes étaient encore couverts d’une affiche apposée — sans nul doute — par les services officiels d’action psychologique. Elle représentait une carte du monde avec : en noir, l’Allemagne ; en rouge, les territoires de l’Union Française et du Commonwealth britannique, et portait en légende : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ». Lire les premières lignes
La physiologie de la guerre subversive fait l'objet depuis trop peu d’années d'une étude méthodique pour qu'on puisse établir avec certitude s'îl existe des principes, voire même des lois, qui régissent ce genre de conflits. Lire les premières lignes
Depuis le XXe Congrès du parti communiste russe, la décision en a été prise à Moscou : il faut « destaliniser » l’histoire de la dernière guerre. Tout le monde est d’accord là-dessus dans les hautes sphères du Kremlin. Mais comment et dans quelle mesure ? La chose n’est pas facile et les historiens soviétiques ne paraissent pas avoir encore de plan précis, car les militaires eux-mêmes n’ont pas une opinion unanime quant au rôle joué par Staline. Lire les premières lignes
Cet article a été écrit pour une revue d’Amérique du Nord, curieuse de connaître les réactions de l’intelligensia d’une partie du Vieux Monde en regard d’une question d’actualité brûlante. L'auteur, spécialiste des questions d’armement, a déjà donné plusieurs articles de technique pure dans la presse française. Dans les lignes ci-dessous, il a traité son sujet avec une personnalité et un humour qui, à en juger par les réactions suscitées, semblent avoir été appréciés outre-Atlantique. L’aspect purement technique et scientifique du problème n’est, à dessein, qu’effleuré à larges touches, juste nécessaires pour éveiller des réflexions d’ordre métaphysique originales. Lire les premières lignes
Il y a beaucoup d’hommages à la Chine dans les douze volumes (1) — trois mille pages — publiées depuis 1956 par ceux qui furent, un moment, les hôtes de la République populaire. Mais les miroirs de la Chine que ces voyageurs proposent, dès leur retour, à nos curiosités, renvoient des images raccourcies. On y découvre des formules quelquefois brillantes : elles laissent échapper le k’i, le souffle, l’âme même de la terre des Han. Qui croit étreindre la Chine, prétend embrasser l’infini (2). Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
Le titre de ce livre pourrait laisser croire que son objet est l’étude des problèmes actuels des États satellites de l’URSS, tant l’habitude est prise de donner ce nom aux pays situés de l’autre côté du Rideau de Fer. Il est donc utile de préciser qu’il s’agit de l’histoire des États satellites de l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale : Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Finlande. On peut sans doute regretter que le titre prête ainsi à une certaine ambiguïté. De même, on aurait été heureux de trouver à la fin du volume un tableau synoptique des événements racontés dans l’ouvrage, ce qui aurait permis au lecteur de se faire plus facilement et plus rapidement une idée d’ensemble des faits et de leur correspondance. On souhaite qu’un tel tableau soit ajouté dans les éditions ultérieures. Lire la suite
Les Presses universitaires de France avaient entamé, immédiatement après la guerre, la publication d’une importante collection d’ouvrages sous le titre général « Colonies et Empires ». Le but était de familiariser le grand public avec les questions coloniales et, plus particulièrement, de mettre à sa disposition des textes devenus introuvables – les récits des grands coloniaux – et des études sur l’action coloniale des pays étrangers. Sous le titre rénové de « Pays d’outre-mer », cette collection doit comprendre six séries d’ouvrages : Études coloniales, Classiques de la colonisation, Histoire de l’expansion française, Géographie de l’Union française, Art et Littérature, Peuples et Civilisations d’outre-mer. Lire la suite
Le caractère total des conflits modernes impose aujourd’hui à un État de veiller à sa sûreté dans tous les domaines, aussi bien militaire qu’économique, industriel, scientifique, voire politique. Et cette nécessité donne à certains sujets le caractère de « secret de la Défense nationale ». Lire la suite
Cet ouvrage était imprimé, broché et prêt à paraître quand fut connu le lancement du satellite soviétique. Rien pourtant n’est à changer aux spéculations et aux conclusions de l’auteur. C’est dire s’il est vraiment d’actualité. Lire la suite
« Pourquoi la question d’Orient est-elle posée devant l’opinion en Europe comme en Amérique ? Quelles sont les raisons de ce nouveau drame qui peut entraîner une guerre mondiale ? Chacun s’interroge. Les États-Unis, les grandes puissances et plus particulièrement la France ont-elles des responsabilités dans cette crise qui risque de devenir universelle ? Le public se passionne désormais pour ces tragédies du sang, de l’intérêt et de la haine qui se jouent sur les rives du Nil comme dans les déserts d’Arabie… Dans ces grandes convulsions, on aimerait à comprendre le sens et la marche des événements, à deviner l’avenir… Une grande curiosité s’éveille envers ces hommes nouveaux, désormais projetés sur le devant de la scène internationale… Les conflits seront-ils longtemps réservés aux jeux de la politique, aux violences de la presse, aux conférences internationales, ou bien au contraire la guerre est-elle fatale ? Autant de points d’interrogation pour lesquels il doit y avoir une réponse à des réponses. » Lire la suite
Otto Kretschemer a été le plus grand as de la marine allemande. « Il infligea plus de pertes à ses adversaires que ne le fit jamais aucun autre commandant de navire, d’aucune nation, et en aucune autre guerre. » Il coula près de 350 000 tonnes de bâtiments alliés, dont trois croiseurs auxiliaires et un torpilleur. On peut donc imaginer l’intérêt que présente le récit de ses prouesses. Ici comme parfois la réalité passe la fiction. La valeur de ces reconstitutions prend en outre un caractère singulièrement attachant lorsque l’on apprend que les éléments en ont été fournis, en partie, par des officiers de marine anglaise et que l’ouvrage est présenté par l’Amiral de la flotte Sir George Greasy. ♦
Les événements internationaux vont vite ; l’affaire de Suez remonte à plus d’un an et peut sembler appartenir au passé. On lira avec intérêt le livre que le commandant Parfond consacre aux Pilotes de Suez, car on y trouvera une histoire de la construction du Canal et des améliorations constamment apportées en quatre-vingt-dix ans, on y comprendra quel était le travail délicat des pilotes, en quoi consistait leur spécialisation, et on y revivra les événements de 1956. Lire la suite
Tout le monde connaît sans doute l’histoire de Raymond Maufrais, jeune explorateur qui, en juillet 1950, disparut au cours d’une tentative de voyage entre la Guyane française et l’Amazone. La grande presse a relaté le départ de son père, Edgar Maufrais, qui, ne voulant pas croire à sa mort, entreprit de le rechercher lui-même au cœur de la forêt amazonienne, dans les tribus d’Indiens où il était convaincu que son fils était retenu prisonnier. Lire la suite
Avec ce troisième ouvrage, Joseph Valynseele, qui a donné en 1953 Les enfants naturels de Louis XV et en 1954 Le sang des Bonaparte, opte pour l’histoire napoléonienne. Lire la suite
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